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Laurence BERNARD-PRADELLE,
Michel CASSAN,
Isabelle CIROLO,
Guy DEMERSON,
Jean DUPÈBE,
Max ENGAMMARE,
Philip FORD,
Perrine GALAND-WILLEMEN,
Jean-Eudes GIROT,
Fernand HALLYN,
Pierre LAURENS,
Virginie LEROUX,
Catherine MAGNIEN-SIMONIN,
Michel MAGNIEN,
Isabelle PANTIN,
Bruno PETEY-GIRARD,
Anne-Pascale POUEY-MOUNOU,
Francesco TISSONI,
George Hugo TUCKER,
Jean VIGNES,
Florence VUILLEUMIER LAURENS
Sommaire Table of contents: Ch. de Buzon, Avant-propos ; J.-E. Girot, Préface; G. Demerson, «Dorat et la famille de Lorraine-Guise»; J. Vignes, «Jean Dorat et Jean-Antoine de Baïf»; M. Cassan, «Les choix politiques et confessionnels de la ville natale de Jean Dorat, durant la seconde moitié du XVIe siècle et les débuts du XVIIe siècle»; Max Engammare, «Que fais tu là Dorat… en bas d’une haute fenestre? La religion de Jean Dorat d’une piété convenue à une spiritualité engagée»; B. Petey-Girard, «Dorat, Henri III et la Confrairie de saincte Cécile»; I. Cirolo, «Dorat et les arts plastiques, les Oracles des douze sibylles»; F. Vuilleumier-Laurens et P. Laurens, «Le Bal des Polonais (1573): Anatomie d’une description »; F. Tissoni, «Jean Dorat lecteur des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis»; Ph. Ford, «Jean Dorat et l’allégorie homérique : les sources»; G. H. Tucker, «Jean Dorat et Giovanni Matteo (Giovam-matteo) Toscano, lecteurs des Pythiques de Pindare en 1566 : le double témoignage des ouvrages publiés (1575-1580) de Toscano et d’un livre annoté par lui (1564-1566/7 [?])»; L. Pradelle, «A propos du “fabuleux manteau” chez Jean Dorat: une lecture de l’Ode latine “sur la Cosmographie d’André Thévet”»; F. Hallyn, «Jean Dorat et l’anagramme : ressource poétique et problème herméneutique»; A.-P. Pouey-Mounou, «Dorat, figure de l’expérience poétique dans quelques textes de Pierre de Ronsard»; P. Galland-Hallyn, «La poétique des Odes de Jean Dorat: l’influence de Salmon Macrin»; V. Leroux, «Ter repetamus hymen: Dorat et la tradition antique de l’épithalame»; I. Pantin, «Dorat et la Poésie de la Nature, du ciel et du Nombre»; M. Magnien, «Sur un échange poétique méconnu entre Dorat et La Boétie autour de l’Edit du semestre (1554)»; J. Dupèbe, «Précisions sur la jeunesse de Jean Dorat»; J.-E. Girot, «Dorat et les humanistes : les paradoxes de la renommée»; C. Magnien-Simonin, «Inventaire des contributions imprimées éparses de Jean Dorat - Présentation - Inventaire - Index nominum - Chiffres ou signatures abrégées».
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A la Renaissance, l’écriture de l’exil ne se limite pas au discours élégiaque ovidien – qu’il s’agisse d’un exil politique ou religieux, d’une fiction littéraire ou d’un état d’âme. Liée à une réflexion plus large (stoïcienne ou platonicienne, chrétienne ou juive) sur l’exil, cette écriture se confond parfois avec le discours philosophique ou religieux de l’homo viator, tout en empiétant sur celui, scientifique, historique ou fictif, du voyage. Elle englobe plusieurs formes littéraires ou para-littéraires: récits de voyage ou de pèlerinage; allégories ou commentaires allégoriques, dialogues philosophiques ou satiriques; poésies lyriques ou didactiques. La première partie de cette étude novatrice et érudite, «Voyage et écriture, exil et identité», propose une typologie de l’exil, fondée sur les écrits de Pétrarque, de Marot et de Joannes Sambucus (Zsámboky) – ainsi que d’Horace, Dante, Rabelais, Du Bellay et Montaigne – et sur la libertas exilii. «Homo Viator» se livre ensuite à un examen de la tradition allégorique du « voyage de la vie », en aboutissant à l’ekphrasis de la Tabula Cebetis. A la lumière de ces deux premières parties, «Homo Viator: Homo Scribens » étudie enfin les ©crits d’exil de Petrus Alcyonius, auteur d’un dialogue sur l’exil, des deux marranes portugais Diogo Pires et Amatus Lusitanus et de Joachim Du Bellay, ainsi que les récits d’« exil » intellectuel du voyageur Pierre Belon et de l’auteur satrique Ortensio Landi.